
L’excellent billet du 29 octobre de Bernard Lugan sur l’expulsion des Morisques par l’Espagne ne peut que nous interroger, lorsque nous cherchons les voies de l’éradication de l’islamisme dans notre pays.
L’absence d’assimilation de la population musulmane dans les suites de la Reconquista fait dramatiquement écho avec celle du développement de l’islamisme en France et son cortège d’attaques terroristes de masse comme celles, individuelles, qui ensanglantent notre pays. Car il n’y a pas de loup solitaire, concept qui cache une réalité largement plus inquiétante. Le loup chasse en meute, et c’est pour cela qu’il est capable de capturer sa proie. Nos islamistes n’ont besoin que d’un couteau pour égorger par surprise, de sorte que la multiplication des attaques individuelles démontre qu’un grand nombre d’individus radicalisés et/ou dérangés, mais dans la quasi totalité des cas musulmans, sont prêts à passer à l’acte.
Le terreau constitué par une population musulmane, même majoritairement modérée, permet cependant l’entretien d’un contingent inépuisable de meurtriers, et constitue à n’en pas douter une base logistique idéale.
Une population musulmane dominée par un islam militant
C’est la première raison qui explique la facilité avec laquelle les commandos et les individus radicalisés se maintiennent sur le territoire national. Les quelques militantes ou journalistes d’origine maghrébine sont pourchassées sur les réseaux sociaux, sans qu’une répression sérieuse soit engagée par nos autorités. Les quartiers, les cités, comme on dit, sont proprement gangrénés par une mafia qui trafique de la drogue, mais surtout par un tissu dense d’imams et de gardiens de la foi autoproclamés. Ainsi une femme musulmane ne peut pas s’habiller comme elle le veut et son statut reste profondément archaïque au plan familial et sociétal. On sait également que la jeunesse maghrébine est plus radicale que ses aînés, chaque sondage en faisant la démonstration. Nous sommes en effet bien loin des premiers immigrés venus sur notre sol pour trouver du travail et sortir leur famille, restée au bled, de la misère de leur pays d’origine.
Un État de droit qui a perdu sa souveraineté
Nous n’avons d’abord plus aujourd’hui la possibilité pratique de déchoir un Français de sa nationalité, au risque de rencontrer l’opposition du Conseil d’Etat, très réservé à cet égard, parce qu’il considère qu’une telle mesure se heurterait à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Mais d’autres oppositions se manifesteront. La France a notamment signé en 1962 une convention internationale visant, à l’initiative des États-Unis, à empêcher que la déchéance de nationalité rende apatride celui qui en est l’objet.
Autant dire que sauf sursaut nationaliste lequel impliquerait la révision de nos accords internationaux comme le contexte juridique de notre adhésion à l’Europe, il est hautement improbable que notre pays procède en masse à des déchéances de nationalité.
Un État qui a perdu une partie de son territoire
Il est acquis que de nombreuses zones sont maintenant inaccessibles à la police et aux services d’urgence. Les policiers ne peuvent plus qu’intervenir en force, pour se prémunir d’attaques violentes ; lancers d’objets lourds depuis les façades d’immeuble, feux d’artifice lancés à tir tendu, quand ce ne sont pas des tirs à l’arme à feu. Ne parlons pas des services publics qui n’exercent plus aucun contrôle, ne serait-ce que fiscal.
Il ne faut pas se voiler la face ; cette situation est incomparablement plus grave à celle qui prévaut aux États-Unis dans les zones à fort peuplement noir. Un monde étranger, aux plans culturel, social et ethnique, est présent dans ces quartiers perdus. La France n’y est tout simplement plus souveraine.
Des solutions inefficaces depuis des décennies
La réponse gouvernementale est assise sur les valeurs de la République et de la laïcité, toutes notions auxquelles ceux qui promeuvent l’Islam radical, comme ceux qui ne respectent pas la loi, sont totalement indifférents. La France est pour eux le pays dans lequel il est facile de s’installer, où l’on peut agir impunément et où les services sociaux sont des machines à allocations. Le regroupement familial a facilité un peuplement allogène à forte natalité. Cette population, quand elle travaille, sert de vivier à une main-d’œuvre peu formée, mal payée, et qui naturellement marginalise les travailleurs locaux et dégrade le niveau des salaires.
Et il est illusoire d’espérer que la France fasse preuve d’autorité à l’égard des pays d’origine pour qu’ils accueillent leurs nationaux expulsés de France. Soit ils n’ont plus d’État digne de ce nom, soit nous avons peur d’eux, comme l’Algérie.
Une réponse ferme et globale
Nous ne sommes pas pour autant démunis, pour peu que notre pays applique fermement le loi. Nous disposons d’un arsenal législatif et réglementaire qui permet parfaitement d’attaquer, car il s’agit bien de cela, l’islamisme source du terrorisme que les Français ne supportent plus. Interdiction du voile en public, fermeture de toutes les mosquées à prêche islamise, poursuite de toutes les prises de paroles et écrits islamistes ou prônant un statut archaïque de la femme, répression de la délinquance, expulsion des étrangers en situation irrégulière ou fichés S, arrêt de l’immigration clandestine et d’une politique laxiste en réduisant d’une manière drastique l’octroi du statut de réfugié politique.
Ce ne serait rien que moins que l’affirmation de la souveraineté française. ; c’est notre Reconquista. Les Français ne demandent que cela.